Water-Polo : L'ENL a son ticket pour la finale de la Coupe de Belgique

Ça a été plus compliqué que prévu mais l'ENL Water-polo l'a fait : Les Loups se sont qualifiés samedi soir pour la finale de la Coupe de Belgique. Le premier objectif est atteint, les hommes de Kevin Chavepeyer ont maintenant tous les regards tournés vers le 27 mai prochain pour aller chercher ce premier trophée tant attendu par tout un club.

C'est ce qu'on appelle une revanche sur le destin. Les Loups vont enfin goûter à la saveur d'une finale de Coupe, trois ans après celle annulée par le Covid. "Jouer cette finale, c'est déjà une récompense", indique Kevin Chavepeyer, l'entraîneur. "C'est le match de fin d'année que tout le monde va regarder."

Cette qualification, l'ENL a dû s'arracher pour l'obtenir. La faute à une équipe de Eeklo bien plus coriace que prévue. L'avant-dernier du championnat a vraiment fait douter les Loups. "Cette équipe a chèrement vendu sa peau", souligne Dylan Magagnin, le gardien. "On n'a pas été bon aujourd'hui mais le résultat est là." Tanguy Godeau, le vice-capitaine, va dans le même sens. "On ne s'attendait pas à un match si compliqué", dit-il. "On est quand même content du résultat."

"C'était très tendu"

Une prestation en demi-teinte mais une victoire 11-8 au final. Le physique et le banc des Loups ont fait la différence samedi. On oublie la qualité du jeu et on ne retient que la qualification. "On n'a pas été assez efficace devant le but", dit le coach. "On les laisse dans le match et donc ils espèrent. C'était très tendu."

Petit clin d'œil du destin, cette finale aura lieu presque 20 ans jour pour jour après le sacre de la RAAL en Coupe de Belgique de foot. De là à y voir un signe, il n'y a qu'un pas. "Ça serait un très beau clin d'œil", dit Dylan Magagnin, gardien de l'ENL et employé de la RAAL. "Ça me ferait plaisir de rendre cet hommage-là aux deux clubs. Qui vivra verra."

Et comme la RAAL face à Saint-Trond, l'ENL partira outsider face à l'ogre Mouscronnois. Rendez-vous le 27 mai pour, peut-être, une nouvelle belle surprise.

A. Mouchet