Trois écoliers ukrainiens dans l'entité de Seneffe
Publié le 27 avril 2022 à 17:45 - Mis à jour le 27 avril 2022 à 16:14Après Le Roeulx et Binche, nous sommes allés dans l’entité de Seneffe pour rencontrer de petits Ukrainiens inscrits dans les écoles. Notamment à Arquennes où la semaine dernière on accueillait Davyd alors que Sofia était là depuis quelques semaines déjà. Pour les rencontrer, Nathalie Roland et Didier Devos se sont invités dans la classe de 2ème de Madame Céline.
Nul besoin de cette démonstration, l’apprentissage passe par l’échange, surtout lorsqu’il concerne les enfants. Les petits belges ont reçu eux aussi un carnet français ukrainien. Juste une base pour les mettre dans le bain.…
"On a dû se débrouiller du jour au lendemain, avec les moyens du bord, avec les outils qu'on a en classe. Heureusement sur internet, on trouve des choses intéressantes."
A l’école communale d’Arquennes, deux enfants venus de ce pays en guerre sont accueillis dans les classe de deuxième et de première année. Pour le petit Davyd, c’est le tout début, il a rejoint sa classe de 2ème il y a tout juste une semaine. Pour lui comme pour la petite Sofia, il a fallu rapidement trouver la méthode, mais il apprend très vite et pourrait même passer rapidement en 3ème.
"Je dois lui expliquer par exemple prends ce cahier et pour lui montrer je dois prendre mon cahier à moi, il comprend direct."
"Tous les 4-3 ou 4 jours, on essaie de changer. Dans la journée parfois, un enfant n'est pas disponible, un autre vient à sa place."
L’apprentissage se fait avec l’aide d’un parrain ou d’une marraine dans la classe de Mme Céline.
Grâce à la présence d’une stagiaire, l’institutrice peut s’isoler un moment avec Davyd et un de ses parrains. Alex, biélorusse par sa maman, assiste à la leçon et peut aussi jouer les traducteurs.
"Alex fait l'interprète mais nous avons un enfant à Familleureux, en 6ème, là ce sont plutôt les bénévoles qui viennent jouer les interprètes. On constate que leur niveau en mathématique est très très élevé."
C’est dans la cour de récréation que les échanges sont le plus évidents. Il est vrai que faire la course ou taper dans un ballon ne demande guère de vocabulaire. Il n’empêche, ça crée des liens et là encore les enfants sont les champions de l’intégration.