Trivières : le Quesnoy en spectacle
Publié le 13 septembre 2021 à 20:45 - Mis à jour le 13 septembre 2021 à 17:05On pouvait admirer un panoramique de 360° de la région du centre au-dessus du terril du Quesnoy à Trivières. Un décor lunaire accueillait le spectacle du « Chant des Bosses » ce week-end. C’est au son des cors des alpes que les spectateurs ont pu gravir le terril. La montée était jalonnée de scénettes poétiques. Michel De Backer et Yvan Duc.
Le temps était clément et le spectacle du « Chant des Bosses » a attiré les spectateurs attendus durant deux jours ce Week-end. La jauge était fixée à 100 personnes par représentation d’une heure trente. La curiosité, le grand air et la liaison avec l’histoire minière ont fait mouche.
« Je suis de Trivières, on a reçu le petit dépliant du « Chant des Bosses ». » « J’ai passé toute ma jeunesse ici sur ce terril »
Au pied du Terril du Quesnoy, la balade –spectacle démarre pas à pas. Il y a de quoi gravir cette histoire minière avec ces terrils amoncelés au cours de l’exploitation du charbon. Sortie au grand air, une sortie de la pandémie que tout le monde espère.
« On a pris un peu de hauteur et on a fait un effort pour cela. On a monté à pas de loup. » M .Zo Mise en Scène « Le Chant des Bosses »
L’appel des cors des Alpes, la montée est inexorable au fil des scénettes. En cordée les spectateurs s’octroient des pauses. Ouverts à l’histoire et aux histoires de bosses.
« Le son des cors n’est pas au rythme des métronomes, ça se joue à l’oreille. » explique Raymond Debroux « Les cors des Alpes »
Le tambour, comme lors d’une aubade, rassemble les spectateurs pour rejoindre le sommet du Quenoy. Le piano prendra le relais mélodique devant un horizon immense de la région.
« J’ai une très belle partition ici avec le paysage » explique Mathieu Ha, Pianiste
Après cette vue époustouflante, les clochettes tintent chacune à leur tout et puis toutes ensemble.
« On peut se retrouver et vivre des choses extraordinaires » conclut M .Zo Mise en Scène « Le Chant des Bosses »
Les spectateurs sont émus de cette transmission du passé, du paysage et des sons un tableau onirique qui a touché le cœur de chacun.
« Ici, j’attendais mon père à la sortie de la cage, à la Saint-Eloi » évoque un enfant du passé minier.
Michel De Backer