Témoignage : de Nice à Hennuyères
Publié le 12 février 2022 à 12:00 - Mis à jour le 10 février 2022 à 16:15Une délégation de Gilles louviérois se trouve actuellement à Nice, à l'occasion du célèbre carnaval de la Côte d'Azur. Une ville que connaît bien Marie-Claude, une habitante d'Hennuyères, dont le parcours de vie est passé par la cité azuréenne. Nous l'avons rencontrée pour écouter son histoire qui navigue entre soleil et climat belge.
Voilà 30 ans que Marie-Claude Petit et son mari Walter habitent Hennuyères. Un port d'attache auquel elle s'est amarrée après avoir voyagé du Congo Belge à Bruxelles en passant par Nice, nous explique-t-elle.
« Je suis née en Afrique, au Congo belge. Quand nous venions en vacances, tous les trois ans, on allait toujours à Nice, à la Côte d'Azur, pour le climat. Et puis finalement, quand j'étais adolescente, mon père est décédé et ma mère a décidé de revenir en Belgique parce qu'on n’avait plus les moyens de vivre là bas. Donc, on s'est installé à Bruxelles. Ce n'est pas facile parce que, à chaque fois que vous partez, vous perdez tous vos amis et vous devez tout recommencer. Moi, j'ai de la chance. Quand je suis venue ici, c’était l'Expo 58 et ça m'a aidé à accepter d'être ici. »
Marie-Claude garde le meilleur de tous ses lieux de vie. Le climat africain, les paysages qu'elle peut contempler depuis sa maison belge ou encore la douceur de vivre de Nice. Une ville aux multiples atouts.
« Vous avez tout à Nice. Vous avez l'arrière pays qui est boisé. Vous avez la ville. C'est une ville magnifique, plein de belles avenues. Vous avez la campagne et la mer. C'est un endroit idéal. »
Autre élément marquant de la cité azuréenne, son carnaval. Une fête colorée à l'image du printemps qui approche et des chars décorés en fonction du thème de l'année.
« Il y a un défilé des chars. Les chars sont équipés suivant le thème qu'ils représentent, mais toujours sur le même sujet. Et puis ce qu’on fait, c’est se jeter des confettis. À la fin, il y a le roi du carnaval, dans un char énorme, qui est lancé dans la mer et plein de feux d’artifices depuis les plages. C’est vraiment à voir. »
Un amour du Carnaval de Nice que Marie-Claude le ressent également pour le folklore de sa région d'adoption.
« Je voulais voir le carnaval de Binche. Chaque carnaval a sa spécificité. L'ambiance est présente et il y a plus de convivialité entre les gens. »
A la question de savoir si Marie-Claude Petit aimerait retourner vivre à Nice, sa réponse est sans équivoque. Sa vie est désormais tournée vers son jardin belge.
« Je me plais ici. J'aime ma petite maison. Je veux bien aller en vacances à Nice. Mais plus y habiter » confie-t-elle.
N. Elet