Seneffe : Aptaskil s'agrandit et se digitalise
Publié le 31 janvier 2023 à 13:38Grâce à un casque virtuel, il est possible de pénétrer dans l’une des salles blanches que compte Aptaskil. Ces équipements qui reproduisent des procédés industriels, prennent de plus en plus de place dans ce centre de formations. Cela répond aux nouvelles compétences requises sur le marché du travail, en constante évolution.
"Les formations sont digitalisées, modernisées. Et dans les entreprises aujourd’hui, de plus en plus, une nouvelle forme d’industrialisation se retrouve dans le secteur à travers le numérique, à travers la digitalisation" explique Willy Borsus (MR), Vice-Président de la Wallonie.
"On parle de vidéos, on peut parler d’E-Learning, de webinaires, réalité augmentée, virtuelle, des contenus qui, auparavant étaient transmis en présentiel et qui sont aujourd’hui transformés sous forme digitale." Isabelle Legentil, directrice générale d’Aptaskil.
Un espace de 300 mètres2 sera entièrement consacré à ces nouvelles techniques d’apprentissage. Mais pour l’heure, Aptaskil inaugure 1400 mètres2 supplémentaires qui permettent au centre de former jusqu’à 6000 apprenants chaque année, soit le double de ce qui se faisait auparavant.
"On a veillé a augmenter la proportion des zones d’apprentissage pratique pour pouvoir y mettre plus d’équipements, ceux que l’on retrouve dans les process industriels" poursuit Isabelle Legentil.
Dans l’une des classes, des étudiants, des demandeurs d’emploi, qui assistent à un module sur la mesure du PH. Au terme de leur formation, ces apprenants pourront devenir technicien en culture cellulaire. Les entreprises spécialisées dans ce secteur, en constante évolution, sont plus que jamais, à la recherche de nouveaux profils.
"A nous de former plus de travailleurs en formant des demandeurs d’emploi, des étudiants. Mais il y a aussi l’accroissement des travailleurs en activité au sein des entreprises."
Avec ses 500 entreprises concernées, ses 25 milliards d’euros d’exportation et plus de 30.000 emplois directs rien que pour la chimie, le pharmaceutique et les biotechnologies, ce secteur offre à notre pays une reconnaissance mondiale. Plus de 8 millions d’euros furent nécessaires pour ce projet de grande envergure un investissement public-privé.
B. Maton