Ronquières Festival : les organisateurs réagissent aux interpellations

Les organisateurs du Ronquières Festival ont réagi suite aux interpellations formulées lors du conseil communal de Braine-le-Comte ce 28 août. Des critiques qui portaient notamment sur les problèmes de mobilité survenus lors de l’événement les 4, 5 et 6 août derniers et la remise en état du site.

Tout le monde a encore en mémoire ces images de festivaliers, pieds dans la boue, évoluant de part et d’autre du plan incliné sur une plaine complètement retournée. Les tonnes de pailles réparties sur le sol tout au long du weekend n’ont pas suffi a atténué les dégâts engendrés par les pluies tombées en quantité depuis plusieurs semaines.

Très vite, la question de la remise en état du site s’est posée. Les critiques à l’égard de l’organisation ont fusé, sur les réseaux tout d’abord et lors du conseil communal de rentrée à Braine-le-Comte. Des critiques qui passent mal du côté des organisateurs.

« Dès le lendemain de l’événement, nous avons lancé les réflexions sur la manière de restaurer le site. C’était notre préoccupation première, c’est notre outil de travail ! Si la plaine n’est pas praticable, il n’y aura pas d’édition 2024 du festival. Donc, oui, sa réhabilitation est notre priorité. », explique Jean-François Guillin, coorganisateur du Ronquières Festival.

Des analyses nécessaires

Conformément à la convention passée avec la ville de Braine-le-Comte, le festival aura à charge la remise en état de la partie colline. La ville s’occupera des terrains situés de part et d’autre du plan incliné. Si l’objectif est de réaliser ces travaux avant l’hiver, le début du chantier n’est pas encore connu. Différentes analyses sont nécessaires.

« On ne peut pas agir dans la précipitation. Après les premières expertises, on sait déjà par exemple qu’aucune intervention n’est possible tant que les sols ne sont pas suffisamment secs. Différentes analyses sont nécessaires pour déterminer les meilleures méthodes à appliquer. On veut faire les choses bien. »

Covoiturage et mobilité douce

La mobilité durant les trois jours de festival a également été la cible de nombreuses remarques. Là aussi, l’organisation tient à préciser les choses.

« Accès, parkings, navettes, mobilité douce, un plan avait été élaboré durant plusieurs semaines. Vu les conditions, nous avons dû agir rapidement à certains moments, confrontés à des situations inédites. Il est clair que nous réfléchissons déjà à la manière de réduire les nuisances lors des prochaines éditions. Une réflexion qui se fera d’ailleurs en collaboration avec les habitants de Ronquières. Une rencontre devrait s’organiser prochainement. », souligne Jean-François Guillin.

Parmi les pistes envisagées pour désengorger les routes, la recherche de parkings de délestage, déjà à l’étude avant cette édition 2023, sera intensifiée. Le service de navettes sera toujours proposé en parallèle. Le covoiturage sera aussi encouragé tout comme la mobilité douce. Les festivaliers étaient en effet nombreux cette année à rejoindre le site du festival à vélo.

« L’objectif sera d’inciter davantage encore ce mode de déplacement en améliorant l’accueil et les espaces de parking. Des discussions auxquelles sera associé le Gracq, les Cyclistes quotidiens, de Braine-le-Comte. »

La ligne 106 du Ravel qui passe par Ronquières sera aussi un chemin d’accès privilégié sur lequel les organisateurs se pencheront.

M. Pintus