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Procès du Point d'Eau

Publié le 24 septembre 2015 à 14:14 - Mis à jour le 07 mai 2019 à 09:09 jeu 24/09/2015 - 14:14
Procès du Point d'Eau
 Ce matin se tenait à la Cour d’Appel de Mons la première partie des débats en appel de l’affaire du petit Emeric. On s’en souvient le garçonnet de 5 ans avait échappé à la surveillance des adultes lors d’une sortie au Point d’Eau en septembre 2009 et avait été retrouvé sans vie dans la lagune, un des bassins de l’espace détente de la piscine qui jouxte la pataugeoire. Lors du premier jugement, Les trois institutrices, le maître-nageur, la directrice de l'école et l'ancien directeur de la piscine avaient été reconnus – pénalement – coupables d'homicide involontaire par défaut de prévoyance. Ils ont tous bénéficié de la suspension du prononcé. Au civil, la régie communale et l'école avaient été condamnées à verser des indemnités à la famille. Le maître-nageur, le parquet de Mons et la régie communale autonome ont fait appel de la condamnation. Dans son réquisitoire, l’avocat général a souligné que l’application stricto-sensu des règlements ne pouvait pas suffire et qu’il existait pour toute personne ou institution ayant en charge d’autres personnes il y avait une obligation générale de prudence. Cette séance fût aussi l’occasion pour les différentes parties de s’exprimer. Certains faits ont ainsi pu émerger : Emeric a tenté de faire faux bond à la surveillance par deux fois, une attitude qui a inquiété une des enseignantes au point qu’elle ne le quittait pas des yeux jusqu’au moment où distraite par un autre enfant elle doit finalement quitter la pataugeoire et demande à sa collègue de surveiller 2 autres enfants dont elle a la garde… Emeric avait-il déjà disparu ? Nul ne peut répondre à la question. Les avocats des différentes parties ont ensuite pu plaider, des plaidoiries qui se poursuivront demain. Le jugement devrait être rendu dans le mois.   
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