Moto : 18.000 km jusqu'au Cap de Bonne Espérance

Samedi matin, c’était le grand départ d’un périple qui emmènera 5 passionnés de moto de Bonne Espérance, à Estinnes, au Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud ! 18.000 km en Europe et à travers toute l’Afrique. Derrière ce challenge, il y a aussi des objectifs humanitaires.

Le décor de l’abbaye de Bonne Espérance avant de découvrir dans quelques semaines, celui du Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud ! Entre ces deux points, 18.000 km que ces 5 motards se préparent à parcourir.

« On est dans l'excitation. L'aventure va commencer ! », Jean-Marc Vandenhende, coordinateur du challenge BonEs 2 BonEs.

Parmi les participants, un habitué du Dakar, l’ancien pilote René Delaby. Impatient de retrouver l’Afrique.

« Retrouver l’Afrique, c’est le plus important ! Rencontrer de nouvelles personnes. Avant, on était dans la course. Ici, on sera en mode balade, plus relax. »

La Belgique, la France et puis le continent africain où le groupe traversera 14 pays. Un itinéraire minutieusement préparé en fonction notamment de la situation politique dans certaines zones.

« J’ai un programme spécifique pour repérer les chemins praticables. Puis, il y a aussi le problème des pays instables politiquement. Comme le Nigeria ou la Mauritanie. Là, il faudra être prudent. », nous explique Gianni Bevilacqua, responsable de l’itinéraire.

Un défi de taille aux objectifs humanitaires aussi.

« Nous avons deux volets humanitaires. », souligne Jean-Marc Vandenhende. « Tout d’abord, nous sommes associés à l’ONG Mécénat-Chirurgie cardiaque qui s’engage à rapatrier des enfants africains qui ne pourraient pas survivre sans opération. Il y a environ 200 prises en charge par an. Chacune représente un coût de 12.000 euros. On s’est engagé à financer un rapatriement grâce aux dons reçus de nos partenaires. L’autre volet sera de l’humanitaire de l’instant. En fonction des besoins détectés sur place. »

Familles et amis, tous sont présents pour le grand départ ! Derniers réglages, dernières photos, les moteurs ne demandent qu’à vrombir.

« Quand on prendra le départ, quelques amis vont nous suivre », se réjouit Jean-Marc Vandenhende. « La météo est plus ou moins clémente. On partagera quelques kilomètres. »

Une aventure humaine qui se vivra bien au-delà de ces 5 passionnés.

M. Pintus