Morlanwelz : des repas gratuits et sains à la cantine

Les cantines scolaires gratuites pour les plus petits, c’est devenu une réalité depuis que la Fédération Wallonie-Bruxelles subsidie des repas chauds. Dans notre région, 26 implantations en bénéficient dont 17 à La Louvière, 4 à Binche et 5 à Morlanwelz, dont l’école Roosevelt où nous nous sommes rendus.

Vendredi, dernier vrai jour de vacances avant la rentrée mais les profs sont déjà au poste : il faut préparer sa classe. La rentrée sera marquée par un renouvellement des repas chauds gratuits dans l’enseignement communal. Avec une nouveauté cependant : en plus des enfants de maternelle, les 1ers et 2èmes primaires pourront en bénéficier.

La commune a répondu à un appel à projets du ministre de l’Egalité des Chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

« Il fallait répondre à certains critères, évidemment, et la plupart de nos écoles rencontrent  ces critères », nous précise l’Echevin de l’Enseignement Jean-Charles Deneufbourg. « Donc, on a pu obtenir ce subside. Il y a notamment un indice socio-économique qui est lié à la commune de Morlanwelz et est répercuté sur chaque implantation. Et en fonction de ça notamment, on peut avoir les repas. »

Il s’agit de permettre aux enfants de familles moins favorisées –et aux autres- d’avoir l’assurance de recevoir un repas sain.

« On a effectivement une mission d'apprentissage » poursuit l‘Echevin.  « Ça, c'est la première mission de nos écoles. Mais nous avons aussi voulu une dimension plus sanitaire pour les enfants et leur permettre d'évoluer dans un environnement sain, avec des repas, avec des fruits, avec des potages qui sont distribués chaque jour à nos élèves. »

L’an passé, 147 Morlanwelziens de maternelle recevaient un repas gratuit. 100% des fruits et des potages étaient bios, 75% des légumes de saisons. Le bien-manger ne se limite pas aux bancs de la cantine : on en parle aussi en classe.

« Tout au long de l'année, on va prévoir des activités autour de ce thème », annonce Christian Borgelion, le directeur. « Chez les plus petits, on va démarrer par leur apprendre à ne boire que de l'eau. Petit à petit, parce que ça fait partie du projet. On a installé des fontaines à eau notamment, exprès pour cela. Et plus ils vont avancer, plus on va pouvoir aller plus loin dans les apprentissages. Chez les plus grands, on parlera de circuits courts pour en arriver en fin de primaire parfois, jusqu'à réaliser un potager. »

Un subside de 3 euros 50 est versé pour chaque repas. Les premiers ne seront servis que dans quelques semaines, le temps que soit désigné le fournisseur qui devra respecter un cahier de charges très strict avec une priorité à des aliments sains, bios et locaux.