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Mobilité : le vélo pour se rendre au travail au CHU Tivoli

Publié le 20 septembre 2023 à 13:42 - Mis à jour le 20 septembre 2023 à 14:21

Le sport, comme outil de développement de la qualité de vie au travail, au CHU Tivoli, on y croit. En cette semaine de la mobilité, le centre hospitalier se joint d'ailleurs au challenge wallon "vélo-actifs" qui vise à promouvoir les déplacements domicile-travail à vélo. Une pratique que certains employés ont déjà adopté. Nous avons rencontré l'un d'entre eux.

Comme la plupart des matins, Bertrand Craemers, se rend au travail à vélo. Employé au CHU Tivoli, il a fait le choix de laisser sa voiture au garage, dès qu'il le peut, et apprécie les bénéfices qu'il en tire.

" Le vélo, ça ne coûte rien et ça m'apporte le bien-être. J'habite Binche, à 12 km du CHU Tivoli, et je gagne 5 à 10 minutes par trajet. J'utilise le Ravel et les pistes cyclables pour éviter les embouteillages. "

Actuellement, ils sont une trentaine à utiliser régulièrement le vélo pour réaliser le trajet domicile-travail. Une pratique encouragée par le CHU Tivoli, à travers plusieurs initiatives.

" On fait beaucoup de communication. Nous avons un parking dédié aux vélos, des douches, on fait des petits événements. Il y a également des incitants comme l'indemnité vélo et les avantages fiscaux qui l'accompagnent. Mais j'espère que les gens viennent avant tout à vélo pour leur bien-être", détaille Philippe Wauthier, directeur des Ressources humaines au CHU Tivoli.

Et la démarche séduit. Le CHU Tivoli constate que le nombre de cyclistes croît au sein de son personnel. Un signe encourageant même si quelques obstacles viennent entraver la voie vers une généralisation des moyens de déplacements alternatifs à la voiture.

" Ce qui limite le développement, ce sont les horaires des hôpitaux qui sont actifs 24h/24 et de 7 jours/7. Autre point, l'hiver qui arrive avec l'obscurité et la météo pas toujours au beau fixe. Enfin,  il faut améliorer l'infrastructure routière qui est insuffisante, en termes de voies cyclables sécurisées, à La Louvière", regrette Philippe Wauthier.

Bertrand, lui, n'a pas attendu pour franchir le pas dès que les conditions météo le permettent. Une décision qu'il dit ne pas regretter. 

N. Elet

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