MACTac, pas de 2ème procès mais...
Publié le 17 décembre 2014 à 07:16 - Mis à jour le 07 mai 2019 à 09:09 mer 17/12/2014 - 07:16
MACTac, pas de 2ème procès mais...
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La 10e chambre du tribunal correctionnel de Mons a
estimé mardi que la citation directe de Daniel Mignon, l'ouvrier
harcelé sur son lieu de travail dans les années 2000, à l'encontre de
la société sonégienne MACTac était irrecevable dans le cadre des
infractions à la loi sur le bien-être au travail.
Le tribunal a par contre considéré que la procédure était recevable
dans le chef de l'administrateur-délégué, qui devra répondre de sept
préventions liées aux infractions à la législation du bien-être des
travailleurs du 4 août 1996. Dans son jugement, le tribunal indique
que la chambre des mises en accusation avait déjà analysé les
infractions relatives au bien-être au travail. "La justice a déjà analysé
ce dossier en estimant, en mars 2013, qu'il n'y avait pas dans le
chef de MACTac d'infraction à la législation sur le bien-être au
travail", avait plaidé Me Emmanuel Roger France, l'avocat de la société.
L'auditorat du travail avait été dans ce sens en précisant qu'aucun
nouveau fait de harcèlement n'avait été relevé.
Les débats au fond reprendront en janvier.
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Posté par: Anonyme (non vérifié)
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