La Louvières : Premiers Urban Youth Games
Publié le 18 novembre 2022 à 16:54Beau succès pour le premier rendez-vous des Urban Young Games à Houdeng . 500 élèves de 5ème et 6ème primaires ont participé à différentes activités sportives originales, liées au handicap ou fun. L'objectif, montrer que tous ensemble peu importe l'origine ou les différences, on peut faire du sport ensemble. Catherine Debue et Yvan Duc se sont mêlés aux participants.
"Là on fait du foot. Mais pour les personnes qui ne savent pas parler, donc on nous fait apprendre la langue des signes. J'ai appris comment dire bonjour et oui".
‘’Là, je fais du cécifoot. En fait, on a des yeux bandés, donc c'est du foot.Mais on est aveugle. En fait, on est malvoyants, c'est c'est dur parce qu'on ne peut pas voir les choses".
Premiers Urban Youth Games pour les élèves de cinquième et sixième primaire de la Cité des Loups. Un projet cher à Jacques Borlée, prônant les valeurs de l'inclusion et lancé après le 22 mars 2016, lorsque sa fille a pris le dernier avion qui a décollé de Bruxelles, avant les attentats.
"J'étais à Orlando. Il y avait 20 caméras qui accueillaient l'avion. Ils ne savaient pas du tout ce qui se passait. Puis on a raconté les choses et tout le monde s'est mis à pleurer. Et puis, pendant six semaines, j'ai entendu parler de Molenbeek. Je me suis dit c'est par le sport, la culture qu'on peut redonner l'espoir, changer l'image et surtout l'image de Bruxelles et faire en sorte qu'on puisse s'étendre maintenant aussi dans toute la Belgique. Et puis on a un projet très fort où on voudrait faire une rencontre entre Molenbeek et Saint-Denis ou Molenbeek sélectionne tous des jeunes de dix douze ans de toute la Belgique et Saint-Denis la même chose. Et qu'on fasse une grande rencontre trois semaines ou un mois avant les Jeux Olympiques de Paris. Et essayer de remettre de la lumière sur Bruxelles et sur Paris et sur ces terribles attentats".
Si l'objectif de ce mouvement est de devenir européen et international aujourd'hui, huit rendez-vous sont programmés en Belgique. Et La Louvière n'a pas été choisie par hasard.
"L'échevin, c'est la commune, c'est l'ouverture. Ici, quand vous arrivez, il y a une chose qui me tient terriblement à cœur et que j'ai vu, c'est qu'il y a une charte. Il y a une philosophie et une manière de fonctionner et où la base, c'est le respect et donc c'est l'inclusion, c'est l'intégration, c'est la force du sport. Vous savez, dans le sport, on met des blancs, des noirs, des jaunes et on est tous ensemble. Et c'est la force aussi des Jeux olympiques, c'est d'être multisports, c'est passer d'un sport à l'autre et c'est manger ensemble et c'est créer l'ouverture d'esprit".
500 enfants ont participé à ces premiers jeux et la ville compte bien doubler le chiffre l'an prochain, tant elle soutient les valeurs que transmet cette organisation d'insertion. Tout ce qui est vraiment les valeurs de base du sport en fait, le respect, le respect d'autrui, l'insertion et l'inclusion de toutes les personnes qui sont porteuses d'un handicap, par exemple.
En tout cas auprès des jeunes, le message est bien passé.
"On connaît un peu d'autres personnes, leur qualité, leurs performances".
Qu'est-ce que tu vas retenir de cette journée?
"Les exercices qu'on a faits et avec qui j'ai parlé, avec qui j'ai rencontré.
"Le but, c'est pour se faire d'abord des amis et pour accepter chacun, même si il est différent".