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La Louvière : taux d'absentéisme élevé à la zone de police

Publié le 01 février 2022 à 13:51

L'absentéisme dans les entreprises, dû à la vague du variant Omicron, est en hausse et s’amplifie de jour en jour.  De nombreux secteurs sont touchés de plein fouet et les zones de police ne font pas exception.  A La Louvière, le personnel s’adapte afin d’assurer les missions du quotidien tout en préservant leur bien-être.  Le point.

Lors du dernier conseil communal, le chef de Corps faisait état d’une situation de plus en plus fragile au sein de la zone de police louviéroise.  Le taux d’absentéisme frôlait alors les 18%, on parle aujourd’hui de près de 20%.  Cela équivaut à 60 personnes sur 300, chiffres beaucoup plus importants durant les vacances scolaires. 

« Au niveau des contaminations Covid, on est passé de quelques cas, début décembre à trois fois plus de cas début janvier.  Nous sommes actuellement à une vingtaine de cas » déplore Ronald Collette, commissaire divisionnaire pour la zone de police de La Louvière.    

D’autant plus interpellant que ce service fonctionne 24h/24.  Alors pour pallier au mieux à ces absences, il y a des solutions que l’on pourrait appliquer dès demain.  Des pauses plus longues durant quelques jours, le temps d’amorcer la décrue. 

« Ce serait pour le service de dispatching, de réaliser des pauses de 12 heures plutôt que 8.  Ce qui nous permet de limiter le nombre de personnes engagées par jour et de limiter les contacts. » 

Un BCPlan ‘Business continuity planning’ a été élaboré au moment de l’apparition du covid.  Tout comme le baromètre fédéral, Il fonctionne par codes couleurs auxquels sont attachées toute une série de mesures.  Ils se trouvent actuellement dans le vert.

« Phase verte = moins de 20% d’absents, nous y sommes.  La phase orange, entre 30 et 50% d’absents, et la phase rouge, à partir de 50%. »

« A chaque pallier, correspond un recentrage de nos missions légales de base et priorités et un renforcement de protection de nos collaborateurs."

Et puis il y a bien évidemment la solidarité entre services, mais cela se fait de manière ponctuelle.

« La solidarité est prévue dans le BCP.  Quel que soit le service d’origine, une personne va rentrer dans le système et peut être élaborer d’autres missions que celles qui lui sont attribuées.  Et lorsque la situation revient à la normale, cela prend fin.  Evidemment on est à la police, on ne peut parler de suppressions de missions mais bien de report de missions » ajoute Ronald Collette.

Mais ici on se veut optimiste.  La situation est monitorée en permanence au risque d’être pris au dépourvu. 

B. Maton

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