La Louvière : la ministre découvre les projets locaux de réinsertion

Visite ministérielle ce mardi matin à La Louvière. Karine Lalieux, ministre fédérale de l’Intégration sociale s’est rendue au Cpas où elle a pu découvrir notamment le travail effectué par l’épicerie sociale Epilouve, le restaurant social Au Pré Vert et la ferme Delsamme. Point commun entre ses initiatives : elles permettent à des personnes précarisées de se réinsérer en vue de trouver un emploi.

En découvrant ces initiatives du CPAS louviéroises en matière de réinsertion, la ministre fédérale ne cachait pas son enthousiasme. Situés rue Hamoir, l’épicerie sociale Epilouve, le magasin de seconde main Vesti Bulle, le resto social « Le pré Vert », sont qualifiés par la ministre socialiste de lieu « totalement remarquable », fruit d’une collaboration entre la Ville, le CPAs et le réseau associatif qu’on ne rencontre pas assez dans les autres communes.

« C’est fondamental de voir qu’il y a de l’innovation sociale », se réjouit la ministre Lalieux. « Ici, on ne veut pas maintenir les gens dans la pauvreté. On veut, au contraire, qu’il retrouvent confiance en eux, une formation ou un métier et ne dépendent plus du CPAS ou du chômage . »

Dix-sept personnes sous contrat Article 60, encadrées par 4 permanents, sont ici en réinsertion sociale ou professionnelle. Vendeurs, commis de cuisine, serveurs, coiffeurs ou esthéticiennes en devenir… au bout de leur formation, ils bénéficieront d’un accompagnement vers un nouveau départ via un autre service, le Relais de l’Emploi.

« Là, ils bénéficieront d’un coaching individuel qui leur permettra de reprendre une formation ou trouver un travail », assure Alexia Debailleux, responsable du projet.

La crise sanitaire a sensiblement compliqué la situation. Certaines personnes en réinsertion ont disparu des radars et d’autres sont apparues car en difficulté financière. La ministre défend donc au Fédéral un plan de relance économique qui s’accompagne d’un plan social.

« On a énormément donné de subsides, notamment pour les 18 – 25 ans dont les demandes d’aide ont fortement augmenté. »

Un constat confirmé à l’épicerie sociale : la demande est en hausse alors que 500 ménages louviérois ont déjà droit chaque semaine au colis alimentaire gratuit.