La Louvière : journée pyjama en soutien aux enfants hospitalisés

En cette journée nationale du pyjama, l'école louviéroise Saint-Antoine a voulu témoigner sa solidarité avec les enfants malades. L'école accueille depuis l'année passée un enfant atteint d'un cancer. Dès lors, élèves et instituteurs ont été invités à revêtir leur plus beau pyjama.

Les élèves de deuxième primaire de l'école Saint-Antoine située à La Louvière se sont rendus à l'école en pyjama en soutien à leur camarade de classe malade.

« C'est un petit garçon chez qui on a découvert un cancer l'année passée. Il a dû subir un traitement très lourd depuis un an. Il a été un vrai warrior et est sur la voie de la guérison », rassure Eléonore Drugmand, institutrice en 2ème primaire à Saint-Antoine.

La méthode pédagogique est constamment adaptée selon les envies et les besoins de cet enfant. Aujourd'hui, lectures, chansons et dessins étaient au programme pour conscientiser les élèves à la maladie.

« J'ai dessiné plein de ballons avec des cœurs pour le soutenir et lui envoyer du courage pour guérir », indique Antony.

« Je me suis habillé en pyjama pour penser au copain qui est dans notre classe et qui a une maladie très grave », explique Thibaut.

Un dispositif fourni par l'ASBL ClassContact a été installé au sein de la classe pour permettre à cet enfant de participer aux cours à distance.

« J'ai moi-même été touchée par le cancer il y a cinq ans donc ça a donné encore plus de sens à ce combat au sein de la classe. J'ai pu leur expliquer comment moi j'avais vécu la maladie et ce que ce garçon devait ressentir. Il avait notamment très peur de la perte de ses cheveux et on a pu en discuter à nous deux », exprime Florence Valentin, institutrice en 1ère primaire à Saint-Antoine.

« Les enfants sont assez innocents et ils ont respecté l'enfant d'une manière tout à fait naturelle. Ils n'ont pas notre regard d'adulte », conclut Eléonore Drugmand.

L'école Saint-Antoine collabore avec le Télévie pour montrer aux plus petits que le cancer n'est pas un sujet tabou et qu'il ne faut pas hésiter à oser en parler avec eux.

Romain Schrevens