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La Louvière : des trottinettes sous surveillance

Publié le 21 octobre 2022 à 15:55

Les jours sont de plus en plus courts et les cyclistes ou trottinettistes de plus en plus nombreux à circuler dans des conditions de luminosité difficiles. Cette semaine, la police de La Louvière a mené des actions de prévention pour sensibiliser les conducteurs de trottinettes à s’équiper de façon visible et surtout à respecter la législation qui a changé en juillet.

Il n’est pas encore 7h que la patrouille de l’unité de mobilité et de sécurité routière interpelle les premiers usagers de trottinettes. Pas d’infraction pour les 4 premiers « clients » de la journée, tous sont en règle. Mais lors des deux premiers jours, un conducteur contrôlé sur deux était en défaut.

But de l’opération, rappeler les changements de réglementation intervenus en juillet.

« D'abord, il faut différencier la trottinette électrique et celle qui ne l'est pas", précise Gilles Dubois, 1er inspecteur. "Donc, l'engin motorisé est obligé de circuler sur la chaussée et non plus sur le trottoir, tandis que l'engin non motorisé, lui, peut toujours circuler sur le trottoir. Il y a aussi une question d'âge : le conducteur de moins de seize ans ne peut plus y circuler. En résumé, sur la voie publique, il y a des endroits comme le Ravel le long du canal où il pourra circuler. Mais par contre, au niveau urbain, certainement pas. »

La visibilité est un élément essentiel de la sécurité. Le code de la route est très clair, les trottinettes électriques doivent être équipées d’un éclairage.

« Pour la trottinette électrique, il faut le feu avant à l'avant, le feu rouge à l'arrière, des catadioptres latéraux aussi qu'à l'avant et à l'arrière. »

Par contre, ni le casque, ni les vêtements fluos ne sont obligatoires mais la police –et le bon sens- les recommandent vivement.

« Oui, parce que, bien sûr, le code de la route prévoit l'équipement de l'engin de déplacement, mais ne parle absolument pas du conducteur. La visibilité, c'est primordial. Donc on donne quelques conseils au niveau sécurité : le port du casque, la visibilité, donc les chasubles, les brassards, les lampes sur le conducteur. »

Le message est en tout cas bien passé auprès de ces adaptes de la mobilité douce très réceptifs aux conseils dispensés par les policiers.

« Par exemple, le fait de devoir être plus visible, donc de mettre un gilet fluorescent ou des habits de préférence clairs. Et j'ai reçu aussi un bracelet fluorescent. Parce que c'est vrai que question trottinettes, ça reste très flou sur la sécurité, le port du casque, s'il est obligatoire ou pas. Donc grâce à ça, je vais savoir quoi faire maintenant. »

« C'est quelque chose de très utile. Je trouve ça super bien que la police ait décidé de faire une campagne de prévention pour les usagers de la trottinette électrique. »

« On voit très souvent des choses qui ne sont pas très conformes, juste. Déjà, en une journée, je vois cinq ou six personnes avec une trottinette qui roule avec deux personnes ou trois dessus.

Les inspecteurs de l’unité de mobilité et de sécurité routière annoncent qu’après cette campagne de prévention, des contrôles réguliers seront effectués.

« Alors bien sûr, la répression aura lieu. C'est le seul moyen qu'on a de nous d'inviter les gens vraiment à se mettre en ordre. On avait aujourd'hui des gens qui étaient équipés d'une chasuble et qui ne l'ont pas mise. Donc ça veut dire que quand on donne des conseils, les gens sont parfois un peu réfractaires. Par contre, a constaté l'inspecteur, quand on commence à toucher au portefeuille, ils comprennent mieux."

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