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La Louvière : "Décrocher la Lune" côté couture

Publié le 07 septembre 2022 à 16:56 - Mis à jour le 07 septembre 2022 à 17:03

Et on s’en doute, à une bonne quinzaine du jour J, les préparatifs se poursuivent côté coulisses.

C’est quelque 650 acteurs qui devront être costumés ou porter un accessoire.

Petit passage par l’atelier « costumes » situé dans le centre de La Louvière où des bénévoles participent activement à leur confection.

Ce mercredi après-midi est sans doute le dernier moment un peu calme dans l’atelier de confection des costumes. La responsable de l’atelier, la comptable, une coutière et la créatrice des costumes semblent très à l’aise. Reste à savoir où elles en sont dans leur timing...

« On est presqu'au point de départ », s’amuse Emilie Jonet, la costumière.  « Non ! J'exagère un peu, mais il reste beaucoup à faire ».

On coupe, on coud, on repasse, on fouille à la recherche d’une pièce de tissu ou d’un accessoire, finalement, il règne bien une certaine effervescence. C’est qu’il y a 650 participants à costumer ou équiper.

« Le metteur en scène me raconte le spectacle et me donne deux ou trois indications d'idées. Et moi je lui envoie plein de visuels et il me dit si c’est ça ou si je suis à côté de la plaque », explique Emile. « Et après, c'est parti ! Je fais des croquis, il les valide. Quand j'arrive ici, je n’ai rien préparé, donc très souvent ça prend une autre direction. Mais c'est pour ça qu'il y a des mood board partout sur les murs pour que les gens se disent ce c’est ça qu'il faut faire et pas ce qu’ils sont en train de faire. Les gens retombent sur les rails. »

Costumière dans le théâtre, Emilie Jonet travaille pour la première fois sur un spectacle avec une telle participation. Et particularité de « Décrocher la Lune », des bénévoles sont chargés de coudre les costumes, ce qui lui impose une autre façon de travailler.

« Oui, c'est particulier. Il faut leur donner beaucoup plus d'indications. En fait, j'aurais dû faire des fiches techniques, ce que je n'ai pas fait. Cela a pas mal retardé le travail parce que les gens ne savaient pas très bien comment faire alors que moi je m'imaginais que de juste leur donner du matériel et montrer des images, ça suffirait. Mais en fait, ce ne sont pas des professionnels. Donc il faut plus les prendre par la main, leur expliquer ce que j'ai en tête. »

Seule couturière bénévole présente lors de notre passage, Isabella Caponio est en tout cas tout à l’écoute des instructions de la créatrice dont l’exécution ne pose aucune difficulté.

« Non, pour moi, c'est facile. Il faut comprendre ce qu'ils veulent et on m'explique comment faire.»

La production cherche encore des bénévoles pour compléter son équipe. Si vous savez coudre ou si vous savez simplement bricoler pour fabriquer des accessoires, vous êtes impatiemment attendu à l’atelier. Il suffit de se présenter au 26 de la rue Keramis avec ses bras et son enthousiasme.

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