La criminalité à La Louvière en 2022
Publié le 07 mars 2023 à 16:11La zone de police de La Louvière ce sont 300 agents dont 70 civils actifs sur une entité de 64 km² qui comporte 11 communes et plus de 80.000 habitants. Ce matin, la police louviéroise présentait les chiffres de la criminalité en 2022 et rappelait également les résultats du moniteur de sécurité de 2021. Quelques explications avec Nathalie Roland sur des image d’Yvan Duc.
Les chiffres de la criminalité ne distinguent guère La Louvière des autres villes belges de taille comparable. Le rapport est le même si on s’intéresse au sentiment d’insécurité. Ce n’est ni une bonne ni une mauvaise nouvelle mais il est certain que certains indicateurs sont au vert, même si l’on tient compte des deux années du covid. 2022, année presque normale. Les vols par exemple ont tendance à baisser depuis 2018, au contraire, les délits financiers et économiques augmentent… avec en toile de fond la cybercriminalité.
Le bourgmestre : "C'est vraiment un phénomène en forte hausse et nous travaillons surtout sur la prévention."
C’est dans ce cadre qu’une personne sera prochainement engagée grâce au subsides du Plan Stratégique de Sécurité et Prévention. Au niveau communal il est plus difficile de lutter contre la cybercriminalité.
Le chef de zone : "J'ai des policiers, une adresse IP etc, ça ne fait pas partie de leur jargon. Donc on essaie de leur donner des outils, de les former."
La sécurité routière, avec les faits violents, est une priorité sur la zone, même 2022 reste sous les chiffres de 2018 et 2019. Si les dégâts matériels sont en hausse de 10%, les accidents avec victimes sont en baisse de 13,1%.
Le bourgmestre : "La Louvière, ce sont 20.000 véhicules par jour. Bien sûr on peut contrôler, installer des systèmes, mais le conducteur reste le premier responsable."
En tête du top 5 des faits les plus représentés, on trouve les troubles entre voisins, suivi de près par les délits contre la famille ou l’enfant. En outre, l’enquête de 2021 sur le sentiment d’insécurité démontre que certains faits aboutissent plus rarement à une plainte. On s’adresse toujours plus facilement à la police pour un vol ou même une tentative de vol que pour des faits de violence sexuelle ou intra-familiale. Là encore, le travail de prévention et d’information reste primordial.
Si on ne connaît pas encore l’impact de l’extinction des lumières entre minuit et 5h du matin sur la criminalité, on sait déjà que pour les communes de la région du Centre, cette nouvelle disposition sera annulée les vendredi, samedi et veille de jour férié aux alentour du 1er avril. Les bourgmestres ont obtenu l’accord d’ORES sur cette question qui les préoccupaient.