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Haulchin : des vendanges abondantes et de qualité

Publié le 13 septembre 2022 à 19:56 - Mis à jour le 13 septembre 2022 à 20:02

Au domaine des Agaises à Haulchin, les vendanges en cours donnent le sourire aux propriétaires du vignoble. La récolte 2022 s’annonce exceptionnelle et devrait donner 300.000 bouteilles, soit deux fois plus que la précédente.

Du chardonnay, du pinot noir, du pinot meunier, 350.000 pieds sur 35 hectares, on est bien loin des premières vendanges de 2003, il y a bientôt 20 ans. Depuis, une machine prend en charge le travail qu’auraient dû accomplir une centaine de vendangeurs pour arriver au bout de la récolte 2022.

« Mais on a beaucoup plus de liberté à avoir maintenant notre propre machine », expose Arnaud Leroy, responsable de la commercialisation du Ruffus.. « On peut attaquer vraiment quand on veut, on peut arrêter s'il pleut et on recommence, etc donc on est beaucoup plus à l'aise. »

Pourtant, dans la vigne, trois jeunes armés d’un sécateur s’activent encore entre les pieds. Ils sont élèves à l’école hôtelière de Marcinelle et viennent peaufiner le travail de la machine.

« Alors ici, après que la vendangeuse soit passée, il y a beaucoup de petites grappes qui restent sur le bas de la vigne. Du coup, nous, on passe à pied pour essayer de récupérer le maximum pour pas faire de perte au niveau des raisins » déclare Kylian Laidoum, futur sommelier.

Ces futurs sommeliers peuvent découvrir tout le processus de fabrication du vin. Et cette année, ils contribuent à la création d’un produit de qualité.

"C'est une très très belle vendange pour le vignoble », sourit Arnaud Leroy. « Ca a été une année solaire, donc le raisin a très bien mûri. Il n'y a pas eu trop d'humidité, donc pas de pourriture. On sait déjà qu'on va trouver un vin est très équilibré, avec beaucoup d'arôme. On est parti pour un tout grand millésime. »

Une belle récolte qui annonce un excellent cru, confirme Geoffrey  Gobbillard, vigneron campenois, dont l’oncle a conseillé la famille Leroy lorsqu’elle s’est lancé dans la grande aventure du vin. 

« Ce sont vraiment des raisins sains qui rentrent. »

A cause du gel, les vendanges de l’an passé n’ont permis la production que de 150.000 bouteilles. Cette année, on atteindra le double. Mais l’abondance n’entrainera pas une baisse des prix. »

« Non, les prix malheureusement ne baisseront pas et je crains même qu'ils vont surtout augmenter à cause de la crise énergétique », déplore Arnaud Leroy. «Toutes les matières sèches, donc les étiquettes, les cartons, les bouteilles vides, tout ça est en train de causer de l'inflation très importante d'à peu près 20 % en moyenne. Donc non, quand on produit plus, le vin n'est pas moins cher. Par contre, quand on produit moins, quand on a une mauvaise année, là par contre, on devrait l'augmenter pour éviter les pertes. Mais comme on sait deux ans à l'avance le nombre de bouteilles qu'on peut avoir, on sait que l'année prochaine compensera la mauvaise année qu'on a connue juste avant. »

Mais si vous voulez vous fournir directement aux Agaises, il faudra faire preuve de patience : il faut attendre 5 ans pour que les nouveaux clients se voient livrer leurs premières bouteilles.

 

 

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