Enseignement : pas d’allongement des congés de carnaval
Publié le 02 décembre 2020 à 15:35 mer 02/12/2020 - 15:35
Contrairement à ceux de Toussait, les congés de carnaval ne seront pas allongés. La rentrée du 4 janvier s’effectuera toujours en code rouge. Décisions prises après concertations avec des experts sanitaires, les fédérations de pouvoirs organisateurs, les organisations syndicales et les associations de parents.
Après 2 semaines et demi de cours, tant les chiffres compilés par les acteurs que ceux observés par les experts sanitaires tendent à confirmer que l’école n’est pas le moteur de l’épidémie.
Les cas de contaminations et les mises en quarantaine ont très nettement diminué dans les écoles, se situant désormais à un niveau proche de celui constaté à la mi-septembre. Les chiffres ont même globalement tendance à poursuivre leur diminution au fil des semaines. Les équipes éducatives ont donc pu se reconstituer et les conditions d’apprentissage sont bien meilleures et plus sereines que celles connues fin octobre, au plus fort de la crise sanitaire en Belgique explique la Ministre de l’Education, Caroline Désir.
Malgré cette évolution positive de la situation et en accord avec les experts sanitaires, il a été décidé de maintenir le code rouge actuel pour la reprise des cours en janvier. L’hybridation à partir de la 3e secondaire sera donc encore d’application du 4 janvier au 15 janvier minimum.
Une évaluation sera menée durant la première quinzaine de janvier afin de préparer le retour de l’ensemble des élèves en présentiel.
Par ailleurs, rien n’indique que le contexte sanitaire nécessitera de prolonger le congé de carnaval, ni que les mesures de confinement actuelles seront encore d’application alors qu’elles sont nécessaires pour qu’une stratégie de remise à jour du système éducatif soit efficace. Dès lors, il n’est à l’heure actuelle pas opportun, ni d’un point de vue épidémiologique, ni sur le plan de la continuité des apprentissages, de modifier la durée de ce congé. Ce constat est partagé par les experts sanitaires indique encore Caroline Désir.
Ces décisions restent évidemment liées à l’évolution de la situation sanitaire. Si les conditions épidémiologiques devaient s’aggraver après les vacances de fin d’année, les mesures pourraient être réévaluées sur base des retours de terrain, des avis des experts sanitaires et des mesures prises dans le reste de la société.
A. Laurent