Écaussinnes : le Ping 2000 conserve sa salle à la Maison du Peuple

Le 31 décembre dernier, le club de ping-pong écaussinnois Ping 2000 apprenait que l'ASBL qui gère leur salle de sport était en difficulté financière. Le staff et les joueurs craignaient dès lors de devoir déménager. Heureusement, une solution a été trouvée et les entraînements pourront donc bien continuer dans leur salle à la Maison du Peuple. Les explications avec Romain Schrevens et Carlo Schirosi.

C'est un immense soulagement pour l'ensemble des membres du Ping 2000 d'Écaussinnes. Après quelques incertitudes, les pongistes pourront finalement conserver leur salle de sport grâce à l'aide de l'ASBL du Gai Logis.

« L'ASBL en place a trouvé une solution en cédant les bâtiments au Gai Logis. C'est une solution qui nous agrée car les nouveaux propriétaires semblent très motivés. Ils veulent garder les groupements en place et améliorer les installations », relate Philippe Ganty, président du Ping 2000.

« Je joue ici depuis toujours donc je ne me voyais pas quitter ma salle », affirme Emma Dantinne, joueuse au Ping 2000.

Concernant l'aspect plus sportif, il reste cinq semaines de compétition pour les différentes formations avant la fin du championnat. Les objectifs annoncés en début de saison ont été atteints dans la plupart des équipes avec, en bonus, une belle surprise en P3 Dames.

« Notre première équipe en Super Division est dernière mais on savait que le challenge serait trop compliqué. On a deux P3 Dames, et l'une d'entre elles est deuxième au classement avec un point d'avance sur les troisièmes. Elles jouent donc la montée en P2 », exprime fièrement Laeticia Ganty, responsable des jeunes.

À propos du futur de cette salle, le directeur du Gai Logis a de nombreux projets en cours dont notamment des nouvelles douches pour les sportifs et un accès pour les personnes à mobilité réduite.

« Le directeur, Maxime Chevalier, souhaite diminuer les coûts énergétiques c'est pour ça qu'il y a une installation de panneaux solaires en cours. Il aimerait également relancer la vie sociale ici », conclut Philippe Ganty.

Romain Schrevens