Ecaussinnes : le "Gai logis" et les difficultés du non-marchand
Publié le 31 janvier 2023 à 15:17Ce jour est une journée de grève et de manifestation dans le secteur non-marchand.Il s’agit d’un cri d’alarme pour ce secteur qui est en pénurie de personnel. Les Burn-out s’y succèdent et les jeunes sont de moins en moins intéressés par ces métiers difficilement conciliables avec la vie privée dénonce le Front commun syndical. Le Gai Logis à Ecaussinnes appartient au non-marchand. Il est un service agréé de l'aide à la jeunesse, le constat y est le même .
L’A.S.B.L. “Le Gai Logis” comprend deux services Ils sont agréés et subventionnés par la Fédération Wallonie-Bruxelles. En 1931, c’était un orphelinat la législation a changé au fil du temps. L’asbl s’inscrit dans un travail d’aide spécialisé du secteur de l’aide à la jeunesse.
« Les constats que fait le front commun syndicale sont très largement partagés par moi en tant que responsable de l’institution et très largement par mes collègues aussi sur d’une part le manque de moyens humains, le manque de moyens financiers et les difficultés de recrutement liées, pas uniquement mais pas que, à l’attractivité du secteur et du secteur de l’Aide à la Jeunesse. » Explique Maxime Chevalier, Directeur général asbl « Gai Logis »
Les métiers à horaires inconfortables sont de moins en moins prisés car en concurrences avec la vie familiale. Face aux absences le personnel restant assure le déficit.
« Quand tout va bien, et que tout le monde est là, qu’il n’y a pas d’absence, on constate déjà qu’on est limite en normes d’encadrement et d’effectifs disponibles pour faire fonctionner correctement une institution ou un service. Et c’est d’autant plus vrai quand il y a des collègues absents pour raison de maladie, les burn-out qui augmentent d’une part. D’autre part, il y a de réelles difficultés par rapport au recrutement de personnes qui viendraient remplacer des collègues absents. » Poursuit Maxime Chevalier
Les métiers à horaires inconfortables sont de moins en moins prisés car en concurrences avec la vie familiale. Face aux absences le personnel restant assure le déficit.
« On n’est jamais très payés de manière générale, mais quand ce sont des métiers avec des prestations à horaires variables, une flexibilité accrue, cela vient mettre en tension, la manière dont on pourra recruter dans le secteur et cela c’est valable pour les travailleurs qui travaillent en première ligne : les éducateurs, les assistants sociaux. C’est valable aussi pour l e personnel de maintenance, le personnel technique et même au-delà pour le personnel de direction où ce n’est pas évident de trouver les bons profils pour travailler dans notre secteur. » Constate Maxime Chevalier.
Au secteur d’imaginer des solutions pour retrouver un fonctionnement humain dans le non-marchand et dans ce cas pour l’aide à a jeunesse.
« Il faudrait engager des moyens humains, augmenter l’encadrement et les subventions qui sont liées à ces normes d’encadrement et peut-être prendre en compte aussi la pénibilité du secteur et , d’une certaine manière, mieux rémunérer les travailleurs qui sont des travailleurs avec le soir, la nuit, le week-end avec un travail oui qui est pesant. » Conclut Maxime Chevalier
M. De Backer, Ch.Sauvage