Coup de foudre à Ressaix

Dimanche, la région du Centre n’a pas été épargnée par l’orage, même si les dégâts occasionnés restent matériels. Il n’empêche, l’émotion a été grande au moment où des trombes d’eau ont dévalé des rues de Bois du luc ou de Saint Vaast ou quand la foudre s’est abattue sur un immeuble de Ressaix. Quelques précisions avec Nathalie Roland sur des images de Didier Devos.

En ce mardi calme et néanmoins assez pluvieux, nous nous sommes rendus rue des Tagètes à Ressaix où la foudre a frappé un immeuble où 21 personnes résident dans des studios. C’est justement l’un des studios sous le toit qui a reçu de plein fouet l’impact de la foudre. Cela se passait au milieu de la matinée, le locataire a juste eu le temps de s’abriter sous sa couette avant que tout explose littéralement autour de lui. 7 personnes ont pu regagner leur logement le soir après une intervention des pompiers car il y a eu un début d’incendie dans la charpente.

Aujourd’hui, une seule personne est finalement à l’hôtel le plus proche, d’autres sont dans leur famille. Aujourd’hui, demain aussi, un repas chaud était prévu ainsi qu’un bon alimentaire pour les besoins urgents. Chacun des habitants a été reçu par les assistants sociaux, ils sont à présent plus rassurés sur la suite. Le président du CPAS Jean-Luc Fayt attend l’entrevue demain avec la propriétaire, et aussi la visite de contrôle pour l’électricité, si celle-ci peut être rétablie la plupart des locataires pourront regagner leur logis. C’est demain également que doivent passer les experts pour les assurances. Les choses devraient évoluer rapidement et dans le bon sens.

Moins simple à Saint-Vaast où l’eau et la boue ont dévalé la rue de Péronnes. Les habitants sont plus qu’habitués à voir déborder le champ qui longe la rue mais ce sont surtout les deux habitations qui font face dans le bas qui ont tout pris. L’eau boueuse a terminé sa course sur la place face à l’ancien hôtel de ville. Là, les fascines, ces bottes de pailles en partie ancrées dans la terre, n’ont pas suffi pour arrêter l’eau. Tout comme à Bois-du Luc dans la rue Balasse où c’est le talus qui s’est carrément ouvert sous la force des eaux. Difficile de savoir où en sont les discussions avec les agriculteurs pour des aménagements plus sûrs encore car nous n’avons pas pu entrer en contact avec la personne ressource.