Aller au contenu principal

  logo Vivre ici chaines

Braine le Comte : voyager en temps de COVID

Publié le 28 décembre 2021 à 12:08

 

Alors que les vacances suivent leur cours, l'envie d'évasion peut se faire sentir. Toutefois, en cette période de pandémie, voyager n'est pas toujours chose aisée et ce ne sont pas les professionnels du secteur qui diront le contraire. Depuis bientôt deux ans, les voyagistes ont vu leur métier évoluer. Aux réservations sont venus s'ajouter annulations, formalités administratives et veille constante de l'évolution sanitaire. Audrey Decroës et Carlo Schirosi ont rencontré une voyagiste de Braine le Comte qui nous parle de son quotidien.

 

Le tourisme est un secteur très prenant, un métier dans lequel on tombe avec passion. Ces mots sont ceux d'Aurélie Everaert, voyagiste à Braine le Comte depuis plusieurs années. Elle exerce son métier avec un enthousiasme qui a déjà été récompensé par ses pairs.

Ce qui me plaît dans ce métier, c'est que l'on fait des découvertes tous les jours, même si c’est un travail un peu répétitif de faire les réservations. On découvre des nouvelles destinations. Les demandes des clients sont toujours différentes. C'est vraiment une relation de confiance. Les gens nous confient un moment important de leur année, de leur vie. Et donc, on essaye toujours de faire notre maximum pour que ce soit réussi’ explique Aurélie Everaert, voyagiste à Braine le Comte.

Alors que 2020 débute, l'agence où elle officie projette de s'agrandir. Des projets de développement aussi bien en termes d'équipe que d'infrastructures. Mais voilà, le COVID 19 est apparu.

On s'est dit que c'était temporaire. On n'a jamais pensé que ça allait durer aussi longtemps. Ici, on est 21 mois plus tard et c'est toujours d'actualité’ explique Aurélie Everaert

Si la porte de l'agence est fermée, l'équipe, elle, sera toujours au poste. Il s'agira d'abord d'annuler les réservations ou de les reporter. Depuis mars 2020, certains voyages ont été jusqu'à 7 à 8 fois rebookés. Il faut également répondre aux inquiétudes des clients. Aujourd'hui, les conditions pour voyager sont plus abordables, mais aussi très instables.

Ça change très régulièrement. On ne va pas dire au jour le jour, mais presque. Ici, depuis quelques jours, le Portugal demande un test PCR, même si on est vacciné. Les règles changent’ ajoute la voyagiste.

Et d'autant plus avec l'apparition du fameux variant omicron. Conséquence directe, des destinations qui ne sont plus disponibles, à l'image de la Tunisie, pourtant très prisée par les vacanciers de notre région. Au fil des mois, la situation n'a donc cessé de changer d'évoluer, imposant au secteur une adaptation des plus méticuleuses.

On doit vraiment donner les informations par rapport aux conditions d'entrée dans les pays. On nous demande aussi souvent comment est la situation sur place. Et puis, on aide énormément aussi les clients à faire les formalités pour se rendre à l'étranger parce que ce n’est pas toujours simples à compléter. Il y a parfois plusieurs questionnaires à remplir des questionnaires en anglais. Les clients ne maîtrisent pas forcément l'anglais, donc on les aide un maximum dans toutes ces démarches’ conclut Aurélie Everaert.

Quoi qu'il en soit, la passion est toujours là. Les perspectives du secteur annoncent un véritable retour à la normale pour 2024. Et donc, en attendant des vacances comme avant, la voyagiste œuvre au quotidien pour assurer à ses clients des déconnexions idéales.

 

0 Commentaires
40 vues

Sur le même sujet


Back to top