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Braine-le-Comte : un médiateur entre les citoyens et l'administration

Publié le 23 mai 2023 à 14:09

Deux points à épingler parmi les points au conseil communal de Braine-le-Comte ce lundi soir. La Ville proposera bientôt un service de médiation pour les citoyens qui s’estimeraient lésés par l’administration. Tout autre sujet : les camps scouts. Un vade-mecum sera rédigé et envoyé à 150 agriculteurs pour les inciter à mettre à la disposition des mouvements de jeunesse leur prairie.

La décision a été approuvée par l’ensemble des élus : la Ville de Braine se dotera bientôt d’un service de médiation. Un service gratuit qui permettra au citoyen de se faire entendre en cas de litige avec l’administration, comme nous l’explique Maxime Daye, le bourgmestre.

« Quand un citoyen a un problème avec l’administration communale, en matière de fiscalité, d’urbanisme, d’état civil… il peut faire appel à ce médiateur communal. Le Directeur général a été désigné comme personne de référence. Il instruira le dossier et le transmettra ayu médiateur de la Wallonie. »

Le directeur général servira en quelque sorte de boîte aux lettres. Il recueillera la plainte du citoyen et l’avis des employés concernés afin que le médiateur rende un avis ou une recommandation. Le dispositif sera évalué après un an, le personnel peut y voir un outil de surveillance ou plutôt un incitant.

« On peut prendre ça de manière positive ou négative. Négative : on a l’impression que le personnel ne fait a priori pas bien son travail et qu’il faudrait davantage le surveiller. Mais on peut voir ça de manière positive car l’administration a parfois la pression  du citoyen. Et on décharge cette pression vers une médiation complètement neutre pour régler les éventuels conflits. »

Si l’expérience s’avère concluante, le service de médiation pourra être étendu au cpas et à l’enseignement communal.

Deuxième point… Cela peut paraitre surprenant mais Braine-le-Comte n’accueille aucun camp de jeunes à part dans les locaux des mouvements de jeunesse. Or avec la réforme es calendriers scolaires, la demande est forte. Pour inciter les propriétaires de prairies ou de bâtiments à proposer leur bien pour ces camps, La Ville a rédigé un vade-mecum.

On y trouvera par exemple, l’équipement sanitaire minimum à proposer ou pour les jeunes la réglementation sur les déchets, les nuisances sonores ou les feux. 150 agriculteurs recevront le fascicule. Il est vrai qu’il ne sera pas difficile de prouver que les bois et campagnes de Braine présentent des atouts dignes de régions habituellement plus prisées.

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