Braine-le-Comte : surveillance incendie renforcée dans le bois

Le temps sec et chaud que nous connaissons continuera encore dans les prochains jours.

Une situation qui inquiète non seulement les agriculteurs mais aussi les agents du département « Nature et forêt » chargés de la surveillance des bois.

Depuis ce weekend, ils sont en surveillance renforcée, guettant le moindre petit feu.

Ces affichettes ont fait leur apparition dans le bois de la Houssière il y a quelques jours.

Elles ont été placées par les agents du Département Nature et forêt, le DNF, de la Région wallonne.

Nicolas Bronchain et son collègue Corentin Nève multiplient les patrouilles dans le bois où feuillus et résineux se côtoient. Tout est sec, la moindre étincelle pourrait avec des conséquences catastrophiques. Les agents forestiers exercent une surveillance renfoncée.

« Surveillance renforcée, cela veut dire que le personnel forestier assure plus de surveillances que d'habitude en ciblant des zones à risque : des zones prévues pour les barbecues par exemple, ou de peuplement sensibles aux départs de feu. On cible toute personne qui ferait du feu de manière illégale. Ou les abandons de mégots de cigarette aussi, qui sont de toute façon interdits toute l'année puisque c’est un déchet, rappelle Nicolas Bronchain, garde-forestier au DNF. »

En Wallonie, les feux en forêt sont tout simplement interdits en tout temps pour les particuliers sauf là où existent des aménagements spécifiques pour les barbecues, par exemple.

De même, s’il n’est pas interdit de fumer dans les bois, des amendes peuvent sanctionner le fumeur indélicat qui jetterait son mégot, même éteint.

« Donc le Code de l'environnement prévoit qu’un abandon de déchets est sanctionné d'un minimum de 200 €. Le feu en forêt, lui, de par le code forestier, est sanctionné d'une amende minimum de 125 €. Mais ces amendes-là peuvent être revues à la hausse suivant les circonstances de temps et de lieu, comme par exemple ici en période sensible, prévient le garde. Et les amendes peuvent être plus sévères que le minimum. »

Jusqu’ici, à part dans les hautes Fagnes, il n’y a pas d’interdiction d’accès. Si la sècheresse se prolonge, des mesures pourraient être prises.

Même sans interdiction momentanée, ne pas fumer et ne pas faire de feu dans la nature, c’est du simple bon sens.