Braine-le-Comte : on recrute des arbalestriers
Publié le 09 août 2023 à 16:26Si le tir à l’arbalète vous tente, vous pourrez peut-être intégrer la « Société Royale Arbalète Brainoise ». Celle-ci recrute en effet de nouveaux membres. Le tir tel qu’il est pratiqué est plus un jeu d’adresse qu’un véritable sport et il exige surtout une bonne dose de convivialité.
Le tir à l’arbalète c’est une tradition qui remonte au Moyen âge, lorsque du haut des remparts les arbalestriers protégeaient la ville.
Mais l’histoire de la société Arbalète Brainoise est plus récente : elle a été fondée en 1932. Oubliée la vocation militaire de l’arme, le but était la détente en toute camaraderie. Deux soirs par mois, les membres viennent s’affronter. Chaque peloton est formé de 4 tireurs qui combattent à la fois pour le classement individuel et celui de groupe.
« En fait, on fait un concours annuel qu'on appelle le championnat. Il y a 26 tirs sur l'année, deux jeudis par mois, détaille Yves Charmant, le président de la société. On tente d'abattre l'ensemble de la perche, c'est à dire le coq, les poules, les cannes et tous les oiseaux. Ça fait 21 objectifs. Il y a une cible à battre plusieurs fois sur la soirée. Il faut d'abord commencer par le coq et puis la poule de gauche, la poule de droite et ainsi de suite. Si on abat par erreur, ça ne compte pas. »
On est bien dans un concours, ce qui n’interdit pas la bonne humeur, on applaudit les tirs réussis même de ses plus redoutables adversaires et on charrie volontiers le tireur maladroit ou malchanceux.
Le problème de l’arbalète Brainoise, c’est le renouvellement des effectifs. Il faut recruter de nouveaux membres.
« Il y a deux choses. D'abord, les membres deviennent assez âgés. C'est un fait. Et d'autre part, le nombre de personnes qui participent à l'association est en diminution. Donc on est arrivé à treize personnes. Maintenant, ce qui est un peu faible. Notre objectif a toujours été d'être 20 membres. »
L’appel est donc lancé aux candidats arbalétriers. On les invite à s’initier à cette activité qui est loin d’être réservée aux séniors et qui est moins simple qu’il n’y parait. Les futurs recrues comme ceux qui veulent simplement s’essayer à l’arbalète sont attendus le 30 septembre dès 14 h dans la salle du Grand Bailly dans l’ancien hôtel de Ville