Braine-le-Comte : les ateliers de la SNCB abattus
Publié le 29 juillet 2022 à 16:05A Braine-le-Comte, une étape importante vient d’être franchie dans la réalisation du futur éco-quartier derrière la gare. Le bâtiment des ateliers de la SNCB a été rasé ce qui ouvre la voie au travail du promoteur. Celui-ci commencera par la construction d’une voirie qui permettra de contourner le centre-ville.
Un amas de briques, de blocs de béton, de barres métalliques, voilà tout ce qu’il reste des ateliers de la SNCB. Un bâtiment où étaient entretenues les locomotives à vapeur et qui est à l’abandon depuis les années 60. Les Ateliers, ce sera le nom de l’éco-quartier qui sera implanté sur ce terrain cédé par la SNCB à un promoteur privé. Quand les décombres auront été évacués, le travail d’aménagement du site qui se trouve derrière le nouveau parking de la SNCB pourra être envisagé. La Ville avait soumis un préalable au promoteur : le quartier devait être relié au centre. Il a dû financer le prolongement du tunnel.
« Pour nous, il était super important que ce futur éco-quartier soit en lien direct avec l'autre côté de la gare, souligne Léandre Huart, Echevin de l’Urbanisme. C'est pour cette raison que l'on a demandé, en charge d'urbanisme, la création d'une rampe, d'un couloir sous voies qui est un véritable lien, entre les deux côtés de notre de notre ville.»
Une percée qui sera prolongée par une esplanade qui traversera tout le quartier. Les logements répondront à des critères stricts en matière d’énergie. Ils seront équipés de panneaux solaires ou les toits seront végétalisés.
240 logements dont 62 maisons seront construits d’ici 2028.
Les travaux débuteront par l’aménagement d’une voirie qui longera le parking de la sncb.
« En effet, ce sera une nouvelle voirie qui pourra relier également en deux endroits différents de notre ville, à savoir le chevauchoir de Binche et le pont du Viaduc. À cela s'ajoutera également une piste cyclable.»
Nous avons tenté de contacter le promoteur pour plus de précisions sur les délais mais celui-ci respecte les congés du bâtiment. Il aurait pu aussi nous éclairer sur le sort qu’il réserve au bunker qui a échappé aux pelleteuses. Cet ancien abri anti aérien de 20 mètres sur huit date de la fin des années 30. Il devait protéger les cheminots des bombardements sur le nœud ferroviaire que constitue la gare de Braine. Des Brainois auraient voulu voir préservé ce témoin architectural du passé mais l’Agence wallonne du Patrimoine estime que sa valeur patrimoniale ne justifie pas un classement. Ce qui n’interdit pas au promoteur de faire preuve d’imagination s’il souhaite le préserver…