Braine-le-Comte : le run and bike a ses nouveaux champions nationaux

Le bois de la Houssière à Braine-le-Comte accueillait ce samedi le championnat de Belgique de run and bike. Une discipline qui conjugue course à pied et VTT.

Une septantaine d’équipages étaient au départ pour une boucle de 8 kilomètres ou une double boucle, soit 16 kilomètres, pour ceux qui briguaient le titre national.

Le run and bike, c’est un duo de coureurs et un vtt qu’ils se partagent alternativement. Le changement de pilote s’appelle une transition. Bien travaillée, elle permet de faire la différence entre les meilleurs  binômes.

Samedi, quelque 70 duos étaient au départ. Deux catégories : ceux qui allaient effectuer une boucle de 8 km et ceux qui allaient faire deux boucles soit 16 km au terme desquels serait décerné le titre de champion de Belgique.

Inutile de préciser que dans les « 16 kilomètres » les prétendants au titre ont rapidement montré leurs ambitions.

Ca va vite et les transitions sont fluides.

Suivent les participants aux 8 kilomètres aux ambitions plus modestes, à la recherche du plaisir surtout. Et tant pis si les binômes sont moins assortis ou s’il faut partager un vélo avec un partenaire qui fait 20 centimètres de moins.

« On prend la taille du plus petit. Dans les côtes, c'est très dur parce que je ne sais pas pousser. Mais bon, on gère et on se fait plaisir avant tout. »

« Ben moi, je ne suis pas  bon en course à pied de base.  Et du coup, je l'ai fait pour m' améliorer. Et mon copain est très bon, donc il m'encourage et c'est très chouette. »

« C'était mon premier run and bike.  Du coup, c'était un peu compliqué mais ça allait. Les transitions, c'était compliqué. Ca se travaille mais je ne m'étais pas beaucoup entraîné, mais heureusement, il a l'habitude. »

Pendant ce temps, les « 16 kilomètres » bouclaient leur deuxième tour pour le maillot tricolore. Quelques équipages s’étaient rapidement isolés. La victoire revenue à un duo cinacien, qui pourtant avait bien mal entamé la course.

« C'était dur. C'est parti très très vite. On s'est fait un peu « suxer »… Ça a été un parcours très dur. Du moins, ça s'est ressenti dans les bosses. On fait de l'athlétisme, on roule tout de suite sur le kilomètre en vélo. C'est ce qu'on est juste fort à pied tous les deux.  Je pense que le fait d'avoir d'être très fort en course à pied, si je peux dire comme ça, ça aide pour le vélo. Et si on arrive à limiter la casse. »

Limiter la casse, tout est relatif. Florian Howet et Yoan Golinveau ont parcouru les 16 kilomètres à une moyenne de 3 min 25 le kilomètre, soit un gros 17 à l’heure.