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Braine-le-Comte : le collectif veut plus de participation citoyenne

Publié le 20 mai 2021 à 10:36

Le collectif « Jardin Albecq », opposé à la construction de logements sur un terrain vert près du centre-ville, a publié un fascicule défendant une plus grande participation citoyenne en matière urbanisme. C’est une réponse à un dossier paru dans le bulletin communal dans lequel la Ville présentait sa position en matière d’urbanisme.

C’est devant le terrain dit de la fosse Albecq que nous rencontrons deux des auteurs de « La goutte de trop ». Le collectif Jardin Albecq qui voudrait y voir éclore des projets citoyens plus que des logements répond au dossier « Déconstruisons les idées reçues » paru dans « Braine, notre ville ». Y étaient détaillées notamment la nécessité de construire de nouveaux logements, les contraintes imposées aux promoteurs privés ou publics et la manière pour le citoyen de prendre connaissance des projets et de donner son avis.

Un point de vue que ne partage pas du tout le collectif. Il estime entre autres que les projets en cours ou à venir proposeront trop de logements.

« Il y aurait une probable augmentation de 2500 habitants jusqu’en 2070. Et face à ça, le nombre de logements en construction s’élève à 1800, ce qui représente une augmentation potentielle de 3600 habitants » expose Stéphanie Baudhuin, membre du collectif.

Le collectif estime aussi qu’il est essentiel de voir comment la ville va s’adapter à une hausse de population en matière de mobilité, de crèches, d’écoles, d’espaces de loisirs, de services de santé.

« Il est important d’avoir une vision claire de ce que les nouveaux habitants vont avoir comme impact et ensuite, si ça fonctionne, on pourrait peut-être aller plus loin. » 

Le citoyen doit être entendu sur les projets immobiliers, plaide le collectif Jardin Albecq. Le faire réagir sur un projet déjà ficelé sans qu’il ait donné son avis est insuffisant.

« On nous met face au fait accompli, dénonce David Zuzarca, avec des décisions auxquelles nous n’avons aucune participation. Nous estimons que nous avons le droit à la parole. »

Dans son bulletin, la Ville rappelait que les réunions d’informations, les enquêtes publiques, les annonces officielles de projets permettent aux Brainois de s’informer et faire valoir leur avis. Dialogue de sourds entre la Ville et le collectif qui, lui, demande une consultation populaire en amont de tout projet.

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