Binche : une "badine party" à défaut de carnaval

A Binche, à une semaine des jours gras, le carnaval est évidemment sur toutes les lèvres. Dans l’attente de décisions officielles quant à l’organisation des festivités, certaines sociétés ont profité du code orange du baromètre Corona pour mobiliser leurs membres et faire résonner les tambours. Il y avait donc hier soir une ambiance de soumonce dans la cité.

Il régnait incontestablement  une ambiance de soumonce en musique ce dimanche à Binche. En partie dans certains cafés, dans des salles privatisées aussi,  en respectant le contrôle du CST ou pas ! Certains laxistes ont été verbalisés dans la soirée par une  police discrète mais vigilante. Du côté des Arpeyants, tout s’est déroulé dans les règles de l’art, à la salle St Ursmer où l’objectif était de rassembler le plus largement possible.

Laurent Aubert, Secrétaire de la société « Les Arpeyants ». « Ce n’est pas une soumonce, ni un audition, ni un souper. Nous avons appelé notre événement « badine party ». Et on a demandé à nos membres de venir avec une badine, un chapeau, certains, en sabots, d’autres en costumes, … »

Didier Rombaux, Président de lasociété « Les  Arpeyants » et de l’ADF. « Dès que nous avons appris le passage en code orange et les conditions qui y sont liées, nous avons voulu faire cette soirée. C’est l’occasion de se retrouver entre Arpeyants mais aussi avec des gens d’autres sociétés. »

Pour le plus grand bonheur des gilles, des sympathisants et de leurs amis, la batterie et les musiciens ont enchainé les airs dans un événement sans contrainte de masque ni de distanciation. Seule une jauge  de 70% de la capacité de la salle était à respecter, ce qui n’a posé aucun problème. L’heure était clairement aux retrouvailles joyeuses pour tous.

Jean-Yves Degroote, Chef de batterie de la société « Les Arpeyants ». « Avec des amis de la société, de la batterie, de la musique, nous essayons de retrouver cette ambiance de soumonce, de camaraderie, dans un lieu safe avec le CST à l’entrée. »

Paul Duquesne, gille de la société « Les Arpeyants ». « On ne s’est plus vus pour certains depuis 2 ans. C’est important de se retrouver, c’est beaucoup de plaisir. Et on espère que dans une semaine on pourra quand même faire le carnaval. »

Tous les regards sont désormais tournés vers les autorités fédérales et communales. Un carnaval, normal ou adapté, est-il possible dès ce dimanche  27 février ?  Les acteurs rencontrés y croient fermement et ils sont prêts.

Didier Rombaux, Président de la société « Les  Arpeyants » et de l’ADF. « Peut-être y a-t-il encore une chance de faire le carnaval ? J’y crois. Vraiment très fort. De plus en plus. »

Jean-Yves Degroote, Chef de batterie de la société « Les Arpeyants ». « En tant que binchois, j’espère. J’espère que les autorités pourront mettre cela en place. Mais, on ne fait pas n’importe quoi. Binche, c’est une grosse foule qu’il faut gérer ! »

Laurent Aubert, Secrétaire de lasociété « Les Arpeyants ». «  Je m’y emploie, à mon niveau, tout en sachant que tout le monde n’y participera pas. On s’y prépare. On est là, en réserve. Et beaucoup de membres ont loué leur costume. »

M. Bellefontaine